Langue et mythes
Il faut d’abord vous munir d’un dictionnaire. La centenaire Société des études océaniennes (SEO) a réédité pour vous, en 1999, le Dictionnaire de la langue des îles Marquises de Mgr Dordillon datant de 1904, l’outil indispensable pour comprendre les termes marquisiens égrenés dans les pages des livres (BP 110, Papeete, vallée de Tipaerui). Et si l’envie de parler vous prend – car comment résider aux Marquises sans s’essayer à communiquer ? – ouvrez le très utile Parlons Marquisien, du docteur en anthropologie sociale et culturelle, originaire de l’île de Tahuata, Edgar Tetahiotupa (L’Harmattan, 2009). Il accompagne son dictionnaire de considérations fructueuses sur la langue et la grammaire. Ah, je vois, vous êtes intrigué(e) par les tatouages arborés fièrement par la population des Enana ? Les livres sont nombreux depuis ceux de Karl von den Steinen (fin XIXe siècle), réédités par les maisons Haere Pō et Au Vent des îles, à présenter cet art unique. Mais ouvrez de suite, et plongez-vous dans l’incontournable ouvrage, en deux volumes actuellement, de Teiki Huukena, intitulé te Patutiki, dictionnaire du tatouage polynésien des îles Marquises (Tiki éditions, 2011) pour comprendre le sens, la portée et la symbolique des motifs incrustés dans la peau. En plus, en matière d’art traditionnel, l’imposant catalogue (317 pages !) de l’exposition Matahoata du musée du Quai Branly (Actes Sud, 2016) offre une présentation très complète des arts et de la société des îles Marquises.
Avant l’histoire moderne, on navigue dans les mythes...
Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 438 en cliquant ICI
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Edito








