Interview de Maeva Takin : ""Je n’ai jamais supporté la langue de bois des politiques et leur prétention"
Que peut-on connaître de vous qui souhaitez garder l’anonymat ?
"À l’instar d’Elena Ferrante qui réussit à garder son anonymat plus de vingt-cinq ans, je reprendrais son propos :
« À l’époque, j’avais peur à l’idée d’avoir à sortir de ma coquille. La timidité l’emportait. Puis j’en suis venue à ressentir de l’hostilité pour les médias qui n’accordent pas d’importance aux livres en eux-mêmes, et les évaluent en fonction de la réputation de l’auteur. » Je fais partie de familles bien connues de la plupart des personnalités du fenua et du Caillou qui apparaissent dans certaines nouvelles. J’exerce toujours une fonction reconnue. Avec plus de détails, mon identification serait trop aisée. Je ne pourrais que conclure avec encore les propos d’Elena : « Maintenez l’auteur dans l’ombre et l’on découvre que le texte contient plus que ce que l’on imagine. Le texte prend possession de la personne qui écrit. Si nous voulons trouver cette personne, elle est là, sous nos yeux, en train de révéler son moi intérieur qu’elle-même ne connaît pas réellement. » Pour me connaître avec humour, découvrez mon ouvrage !"
Comment vous êtes-vous lancée dans l’écriture ?
"C’était un rêve qui remonte à mes années d’études. Les sujets que j’étudiais me passionnaient mais – de nature – j’essaie de tout regarder au second ou troisième degré. Il m’était apparu qu’on pouvait dire les mêmes choses que mes profs trop sérieux en les présentant autrement. Je notais des faits qui se déroulaient dans mon entourage, je sélectionnais des passages dans les livres que je lisais. Mon but ? Écrire quelque chose qui me ressemble : des textes enjoués, féroces et tendres tout à la fois. À vous de juger si j’y suis parvenue..."
Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 418 en cliquant ICI
"À l’instar d’Elena Ferrante qui réussit à garder son anonymat plus de vingt-cinq ans, je reprendrais son propos :
« À l’époque, j’avais peur à l’idée d’avoir à sortir de ma coquille. La timidité l’emportait. Puis j’en suis venue à ressentir de l’hostilité pour les médias qui n’accordent pas d’importance aux livres en eux-mêmes, et les évaluent en fonction de la réputation de l’auteur. » Je fais partie de familles bien connues de la plupart des personnalités du fenua et du Caillou qui apparaissent dans certaines nouvelles. J’exerce toujours une fonction reconnue. Avec plus de détails, mon identification serait trop aisée. Je ne pourrais que conclure avec encore les propos d’Elena : « Maintenez l’auteur dans l’ombre et l’on découvre que le texte contient plus que ce que l’on imagine. Le texte prend possession de la personne qui écrit. Si nous voulons trouver cette personne, elle est là, sous nos yeux, en train de révéler son moi intérieur qu’elle-même ne connaît pas réellement. » Pour me connaître avec humour, découvrez mon ouvrage !"
Comment vous êtes-vous lancée dans l’écriture ?
"C’était un rêve qui remonte à mes années d’études. Les sujets que j’étudiais me passionnaient mais – de nature – j’essaie de tout regarder au second ou troisième degré. Il m’était apparu qu’on pouvait dire les mêmes choses que mes profs trop sérieux en les présentant autrement. Je notais des faits qui se déroulaient dans mon entourage, je sélectionnais des passages dans les livres que je lisais. Mon but ? Écrire quelque chose qui me ressemble : des textes enjoués, féroces et tendres tout à la fois. À vous de juger si j’y suis parvenue..."
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Edito








