"Merci, M. Clavreul, d’avoir pris la peine d’écrire ce courrier à Tahiti Pacifique. Vous avez bien fait de nous rappeler des évidences que la routine et d’autres préoccupations ont vite fait de cacher à nos regards. Permettez-moi de revenir sur quelques idées que vous exposez clairement. Je ne peux qu’adhérer à votre diagnostic, juste me permettrais-je d’ajouter quelques commentaires :
1. Vous dites que la fiscalité en Polynésie est « injuste, peu progressive et obsolète ». C’est tout à fait exact. Pour être complet, il faudrait rajouter qu’elle porte principalement sur les produits, contribuant ainsi à l’augmentation des prix, qui bénéficie aux commerçants
en priorité :
a. Les commerçants profitent de ces taxes pour rendre peu comparables les prix avec ceux pratiqués pour les mêmes produits dans le reste du monde ;
b. Les taxes d’importations, complexes et inadaptées à l’e-commerce, assurent une protection derrière laquelle les marges sont confortables.
2. Il ne faut cependant pas se bercer d’illusions : le poids de la fiscalité locale rapporté au PIB représente environ 40 %, c’est-à-dire un niveau relativement élevé. De plus, même s’il est évident que les plus pauvres en souffrent plus que les autres, car ils ressentent plus fortement le poids de chaque franc dépensé, et que tout ce qui peut alléger leurs charges doit être le bienvenu, l’essentiel de cette fiscalité est déjà payée par ceux qui devraient la payer, certes mal réparti...
Pour lire l'intégralité de ce courrier de lecteur, commandez Tahiti Pacifique n° 423 en cliquant ICI
1. Vous dites que la fiscalité en Polynésie est « injuste, peu progressive et obsolète ». C’est tout à fait exact. Pour être complet, il faudrait rajouter qu’elle porte principalement sur les produits, contribuant ainsi à l’augmentation des prix, qui bénéficie aux commerçants
en priorité :
a. Les commerçants profitent de ces taxes pour rendre peu comparables les prix avec ceux pratiqués pour les mêmes produits dans le reste du monde ;
b. Les taxes d’importations, complexes et inadaptées à l’e-commerce, assurent une protection derrière laquelle les marges sont confortables.
2. Il ne faut cependant pas se bercer d’illusions : le poids de la fiscalité locale rapporté au PIB représente environ 40 %, c’est-à-dire un niveau relativement élevé. De plus, même s’il est évident que les plus pauvres en souffrent plus que les autres, car ils ressentent plus fortement le poids de chaque franc dépensé, et que tout ce qui peut alléger leurs charges doit être le bienvenu, l’essentiel de cette fiscalité est déjà payée par ceux qui devraient la payer, certes mal réparti...
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Edito








