C'était un lundi matin pas comme les autres. Contrairement à la tendance installée depuis plusieurs jours au début du mois, il ne pleuvait pas. Le soleil baignait de ses rayons le hall de l'hôtel InterContinental de Faa'a. Tout juste cueillie au réveil, l'équipe composée de quatre scientifiques internationaux, d'un linguiste polynésien, Jacques Vernaudon, et de Tamatoa Bambridge s'est réunie dans le hall, l'esprit encore embrumé par une nuit trop courte. En effet, les voyageurs sont arrivés la veille via les compagnies internationales. Nous sommes six : Marilyn Heiman, représentante du programme "Vibrant oceans initiative" mené par Bloomberg Philanthropies ; Seth Horstmeyer, représentant de la fondation Oceans 5 ; Lotus A. Vermeer, vice-doyenne pour le Partenariat et le Développement de l'Université de Santa Barbara ; et son collègue, Hunter S. Lenihan, professeur dans cette même université et biologiste ; Jacques Vernaudon, linguiste à l'Université de Polynésie française ; Tamatoa Bambridge, anthropologue au Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (Criobe) et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ; et votre reporter.
Les présentations faites et les affaires rangées dans le coffre, nous partons en direction de la Presqu'île. L'habitacle est animé par des discussions en anglais sur le blanchiment de la barrière de corail, sur la nécessité de préserver les ressources de tel ou tel endroit dans le monde… Très vite, je comprends que mes voisins de sièges sont tous des experts en matière de biologie et de gestion des ressources naturelles, et qu'ils sont tous réunis ici pour une chose : le rāhui.
À mesure que nous nous éloignons de l'agglomération, les scientifiques se font plus admiratifs et scrutent les paysages qui défilent à vitesse grand V du fait de notre (léger) retard. Ils s'amusent même à deviner les noms (scientifiques) des arbres et des oiseaux que l'on croise. Il faut dire qu'à mes côtés, des pointures conversent, et votre reporter écoute, époustouflée par tant de connaissances, concentrées là, dans une voiture...
Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 412 en cliquant ICI
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À mesure que nous nous éloignons de l'agglomération, les scientifiques se font plus admiratifs et scrutent les paysages qui défilent à vitesse grand V du fait de notre (léger) retard. Ils s'amusent même à deviner les noms (scientifiques) des arbres et des oiseaux que l'on croise. Il faut dire qu'à mes côtés, des pointures conversent, et votre reporter écoute, époustouflée par tant de connaissances, concentrées là, dans une voiture...
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