De quoi s’agit-il ? Le 7 mars 1980, Gaston Flosse (précisons : G. Flosse et non le Tahoera’a) annonça qu’il était devenu plus autonomiste que les autonomistes (Francis Sanford, John Teariki et bien d’autres). Jusque-là, il était présenté comme un pourfendeur de l’autonomie, laquelle aurait mené à l’indépendance et à la misère. Puis, pendant quarante ans, il se fit le chantre de l’autonomie qu’il cherchait à élargir de plus en plus, mais il était toujours le pourfendeur de l’indépendance. Le 30 juin 2020, au JT de TNTV, il annonça un "changement de ligne politique" : l’autonomie était maintenant dépassée et il fallait se diriger vers un État souverain associé à la France. Problème : pour devenir un État associé, il faut passer par l’indépendance. Qu’à cela ne tienne, le "Vieux Lion" proposa un référendum d’autodétermination. Et il a bien l’intention de damer le pion aux indépendantistes "historiques" (autour d’Oscar Temaru) comme il l’avait fait avec les autonomistes historiques en 1980. Pour lui, "une certaine indépendance [suivez mon regard vers Faa’a], ça fait quarante-trois ans qu’on en entend parler et ça n’a pas avancé d’un centime (sic)". Certains médias ont rectifié en changeant "centime" par centimètre, mais c’est bien le premier terme que le "Vieux Lion" utilisa. Les psychanalystes s’en donneront à cœur joie. Il est vrai qu’un haut-commissaire avait écrit : "Il y a en [G. Flosse] une frénésie de pouvoir politique et d’affaires" (archives nationales, 10 août 1985)…
Pour lire l'intégralité de cet article, commandez Tahiti Pacifique n° 437 en cliquant ICI
Pour lire l'intégralité de cet article, commandez Tahiti Pacifique n° 437 en cliquant ICI

Edito








