"Ma famille ressemble à tant d’autres familles aborigènes. Ce qui nous est arrivé est arrivé à tous les autres. Nous avons éprouvé dans nos chairs la brutalité de l’Australie. On nous a volé nos terres – notre héritage. Notre langue a été bannie. On nous a pris nos enfants. Nous avons été parqués dans des missions. Nous nous sommes retrouvés malgré nous en marge de la société. Nous avons vécu sous des abris de tôles et des tentes. Les agents des services sociaux et les policiers ont envahi nos vies à leur guise. On nous a demandé de devenir semblables aux Blancs, mais dès que des Blancs nous aimaient et que nous faisions des enfants ensemble, eux aussi étaient punis."
Voici la réalité dure et crue dénoncée par Stan Grant dans Sourde colère, un Aborigène indigné, son deuxième livre paru en Australie en 2016, premier à être traduit en français cette année par la maison d’édition Au Vent des îles. Histoire d’invasion, de spoliations, d’empoisonnements, d’exécutions, de massacres, de rapts d’enfants, de ségrégation. Une réalité que trop peu de personnes, dans le Pacifique ou ailleurs, imaginent aussi dévastatrice vis-à-vis des peuples indigènes. Choquante, écorchée, indigne. Une réalité qu’il nous semblait primordial de révéler aux lendemains de la Journée internationale des peuples autochtones du 9 août dernier…
Pour lire l'intégralité de cet article, commandez Tahiti Pacifique n° 437 en cliquant ICI
Voici la réalité dure et crue dénoncée par Stan Grant dans Sourde colère, un Aborigène indigné, son deuxième livre paru en Australie en 2016, premier à être traduit en français cette année par la maison d’édition Au Vent des îles. Histoire d’invasion, de spoliations, d’empoisonnements, d’exécutions, de massacres, de rapts d’enfants, de ségrégation. Une réalité que trop peu de personnes, dans le Pacifique ou ailleurs, imaginent aussi dévastatrice vis-à-vis des peuples indigènes. Choquante, écorchée, indigne. Une réalité qu’il nous semblait primordial de révéler aux lendemains de la Journée internationale des peuples autochtones du 9 août dernier…
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Edito








